Type et pose de parquet à Luxembourg

Guide complète sur les types de parquet

Le parquet est un revêtement de sol élégant qui se décline en diverses formes et finitions. Voici une vue d’ensemble des principaux types de parquet, incluant des conseils pour leur sélection. Parmi les avantages d’un revêtement de sol en bois, on distingue la bonne isolation thermique, l’isolation acoustique et la résistance à l’usure. En plus de créer une atmosphère chaleureuse, élégante et accueillante dans chaque pièce, le parquet a une très longue durée de vie : un simple ponçage suffit à le renouveler complètement.

Parquet massif

Revêtement de sol haut de gamme fabriqué entièrement en bois massif, sans aucune stratification. Il s’agit d’une seule pièce de bois. En raison de sa structure en bois brut, qui sera ensuite poncé et poli, on choisit généralement une essence de bois caractérisée par sa dureté, sa stabilité et sa résistance. Le parquet en bois massif, (ou parquet traditionnel), est principalement composé de bois brut à 99 %, ce qui nécessite un ponçage et un polissage. Les bois plus durs sont préférés pour la fabrication du parquet massif, car la résistance, notamment en termes de stabilité, est essentielle. Cependant, les caractéristiques varient en fonction du type de bois utilisé, car chaque essence présente des propriétés spécifiques en matière de dureté et de résistance aux variations environnementales. De plus, en tenant compte de la large gamme de tons, de couleurs et de veinures disponibles, on peut opter pour les variantes suivantes de parquet en bois brut :

Parquets clairs (sapin, érable, chêne, hêtre),
Parquets bruns (iroko, teck, olivier, noyer et acacia),
Parquets rouges (cerisier, doussié, merbau),
Parquets foncés (wengé, jatoba, kosipo)

La transformation et le séchage du bois massif demandent beaucoup de temps, ce qui signifie qu’un meuble ou un sol entièrement fabriqué en bois massif aura un coût très élevé. Le poids et la présence d’impuretés telles que des nœuds ou de petites fissures sont aussi des inconvénients. Les surfaces en bois massif sont tout de même « vivantes » et auront tendance à se fissurer ou à se déformer avec le temps. Il faut prévoir un entretien régulier. L’épaisseur de ce type de bois varie d’un minimum de 10 mm et peut atteindre jusqu’à 22 mm. Le parquet massif représente environ 30 % du marché des parquets.

Parquet contrecollé (multicouche)

Il est composé de plusieurs couches de bois, avec une couche supérieure de bois noble (chêne, teck, frêne). Il est moins coûteux que le massif, tout en offrant un excellent compromis entre esthétique et durabilité. Adapté aux systèmes de chauffage au sol, il résiste mieux à l’humidité et aux variations de température, ce qui le rend plus stable que le parquet massif. L’épaisseur varie d’un minimum de 9 mm et peut atteindre 21 mm. Le parquet multicouche permet de réaliser des planches de grandes dimensions, pouvant atteindre jusqu’à 5 mètres de longueur et 33 cm de largeur.

La stabilité accrue est obtenue grâce à des planches contrebalancées avec du bois noble, c’est-à-dire des planches où la couche supérieure est en bois noble, suivie d’une couche intermédiaire, et enfin une couche inférieure supplémentaire en bois noble.
Une structure à trois couches offre une stabilité maximale à la planche, quel que soit le type de bois utilisé. Les différentes couches amortissent chaque mouvement naturel du bois tout en permettant la juste élasticité de la planche, soumise aux contraintes environnementales (changements de température, chauffage par le sol, assèchement de l’air).

Cette solution est la meilleure alternative au bois massif traditionnel (monocouche) et permet de travailler des planches de grande taille, tant en largeur qu’en longueur, tout en garantissant une stabilité maximale dans le temps et une parfaite planéité. Cela ne signifie cependant pas que tous les parquets multicouches sont de la même qualité. Notre conseil est de choisir un parquet avec une couche supérieure de bois noble plus épaisse que la moyenne de 2,5 – 3,5 – 4 mm que le marché du parquet propose. Il est également important d’éviter que les couches inférieures soient réalisées avec des matériaux précomposés tels que le contreplaqué, le bois déroulé ou les bicouches de bois léger.

La meilleure solution est un parquet composé de trois couches de bois massif : la première couche de bois noble, d’une épaisseur de 4,5 – 5 mm, offre une bonne résistance à l’usure ; la deuxième couche en sapin massif garantit la stabilité et la consistance de la structure ; et la troisième couche, une planche noble de 5 mm en chêne, mélèze ou autres bois précieux, contrebalance et amortit les ajustements naturels du bois.

Deux exemples de parquet multicouche en comparaison

Dans la première photo, on remarque une couche noble épaisse de 5 mm. Dans un parquet contrecollé de bonne qualité, celle-ci ne doit jamais être inférieure à 2,5 mm. Une couche noble trop fine empêche le ponçage et réduit la durabilité du parquet. Il est également crucial de prêter attention aux autres couches. Les couches en MDF sont à éviter, car elles ne garantissent ni stabilité ni consistance. La deuxième photo montre un parquet contrecollé 3 couches économique et de basse qualité.

Le meilleur parquet contrecollé 3 couches
Exemple de parquet multicouche de basse qualité

Une alternative valable est la structure à deux couches, utilisée pour des lames de taille moyenne (jusqu’à 2 mètres de longueur). Cette solution suit les mêmes procédés de production que le parquet à trois couches, mais avec une différence au niveau du support inférieur. Nous recommandons de choisir une couche de support en contreplaqué de bouleau de haute qualité, croisée pour une meilleure résistance.
Il s’agit d’une solution plus économique, mais qui, si elle est achetée auprès du même fournisseur, garantit la même esthétique de finition en surface. Il est possible de choisir un parquet à trois couches pour une zone de vie (par exemple, le salon) et un parquet à deux couches pour une autre zone (par exemple, la chambre à coucher).

Une excellente solution de parquet multicouche à 2 couches avec une couche noble très épaisse

Parquet stratifié

C’est une imitation du bois fabriquée à partir de matériaux composites. Ce n’est pas du vrai bois, et cette différence peut être perçue à la vue, au toucher et à l’ouïe. Malgré les meilleures imitations, le stratifié ne parviendra jamais à reproduire la matérialité et la pureté du bois. Il est abordable et facile à installer (pose flottante), mais il ne peut pas être rénové et est moins esthétique que le bois véritable.

Type de parquetCaractéristiquesInconvénients
Parquet massif– Fabriqué entièrement en bois massif
– Très durable
– Nécessite un ponçage et un polissage
– Épaisseur de 10 à 22 mm
– Coût élevé
– Peut se fissurer ou se déformer avec le temps
– Nécessite un entretien régulier
Parquet contrecollé– Plusieurs couches de bois avec une couche supérieure en bois noble
– Moins coûteux que le massif
– Compatible avec le chauffage au sol
– Stabilité accrue
– Qualité variable selon la composition des couches
– Peut nécessiter une attention sur les matériaux de support
Parquet stratifié– Imitation du bois à base de matériaux composites
– Abordable et facile à poser (pose flottante)
– Pas du vrai bois
– Ne peut pas être rénové
– Moins esthétique que le bois véritable

Finitions et traitements

Vernis

Une couche de protection transparente qui rend le parquet plus résistant aux rayures et aux taches. Il est facile à entretenir, car il suffit de nettoyer la surface, mais le bois peut perdre une partie de sa chaleur naturelle et de son toucher. Le vernis forme une barrière sur le bois, ce qui réduit la respirabilité du matériau.

Huile

Cette finition pénètre en profondeur dans le bois, nourrissant la matière tout en conservant son aspect naturel et son toucher authentique. Contrairement au vernis, l’huile ne forme pas une pellicule sur la surface, ce qui permet au bois de respirer. Cependant, l’entretien est plus fréquent et nécessite parfois de réimprégner le bois pour préserver son éclat. L’huile est idéale pour les intérieurs où l’on souhaite une atmosphère chaleureuse et naturelle.

Cire

La cire est une finition traditionnelle qui donne au parquet une apparence satinée et naturelle. Elle offre une protection contre l’humidité et les salissures, bien que moins résistante aux rayures que le vernis. Le parquet ciré est plus sensible à l’usure et doit être entretenu régulièrement, notamment avec des applications supplémentaires de cire pour conserver son éclat. La cire permet au bois de conserver un toucher très doux et une certaine profondeur dans les couleurs. Cependant, elle peut demander un entretien plus fréquent, notamment dans les zones à fort passage.

Techniques de pose

La chape peut être composée de différents matériaux (le plus courant étant le ciment, tandis que d’autres matériaux utilisés incluent des panneaux à base de bois, du sable, des revêtements de sol préexistants, etc.).

La chape en ciment, d’une épaisseur minimale de 5 cm, nécessite un certain temps de durcissement et de séchage (de 15 à 90 jours), qui peut varier en fonction du type de ciment, de l’épaisseur et des conditions du chantier. Elle doit résonner d’un son plein, être homogène et avoir une épaisseur uniforme sur toute sa surface. La surface ne doit pas produire de poussière et ne doit présenter ni halos ni taches d’humidité.

Pour préserver la longévité et l’intégrité du parquet, il est essentiel d’effectuer la pose après l’achèvement de tous les travaux de construction, dans un environnement fermé et climatisé.

Pose collée

Cette technique consiste à poser les lames de bois en les collant au support. Après avoir choisi le côté de la pièce où commencer, on procède à la pose des premières planches en orientant la languette mâle vers le mur. À l’aide de cales, il faut espacer le parquet du mur d’environ 8 à 11 mm tout autour du périmètre, espace qui sera ensuite couvert par une plinthe d’au moins 15 mm (dans le cas d’un chauffage par le sol, l’espacement par rapport aux murs et une plinthe d’épaisseur suffisante sont essentiels pour permettre au bois de se dilater).

Il est conseillé de poser à sec quelques rangées de lames de bois pour faciliter la disposition des planches, évaluer les longueurs et largeurs, et effectuer les éventuelles découpes en fin de course. Ensuite, il faut réarranger les rangées pré-assemblées en les empilant dans l’ordre, juste à l’extérieur de la zone de pose, puis étaler uniformément la colle appropriée à l’aide d’une spatule.

À ce stade, vous pouvez procéder à la pose des éléments, en prenant soin de ne pas salir la surface visible avec la colle, et en utilisant des outils doux, un marteau en caoutchouc et un espaceur adapté pour éviter d’endommager le bord du parquet.

parquet : la pose collée

Pose flottante ou pose libre

La pose flottante, également appelée pose libre, consiste à poser les lames de bois sur un matelas ou une sous-couche, en ne les collant qu’aux emboîtements. Ce type de pose permet à toute la surface installée de « flotter », tout en restant unie pendant les ajustements naturels du bois.

Il est nécessaire de préparer le support avec un matelas en matériau expansé ou un feutre de 2 mm d’épaisseur, afin d’uniformiser le contact du parquet avec le sol de pose et d’empêcher la formation de zones avec des sonorités différentes.

Après avoir choisi le côté de la pièce où commencer, on pose la première planche en orientant la languette femelle vers le mur. Il est recommandé d’espacer le parquet du mur avec des cales sur environ 10 mm.

Pose clouée

Cette méthode est plus longue et coûteuse que la pose collée, et elle nécessite une grande expérience et de la dextérité. Les lames sont fixées au sol à l’aide de clous. Les planches doivent avoir une épaisseur minimale d’au moins 18 mm. Une fois le travail terminé, le parquet se distingue par le grincement caractéristique, typique des maisons rustiques ou en bois.

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